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W-Fenec Magazine par Gui Octobre 2012 http://issuu.com/w-fenec/docs/w-fenec-mag-10-12 Configurations différentes (salle, bar, salon, mariage), avec toujours une rafale dans la gueule à chaque fois que l’homme pousse son organe précieux. Alors voilà, Every key hole has an eye to be seen through, qui succède à un premier 3 titres précurseur de qualité, est un premier album autoproduit et réalisé grâce à une souscription ayant permis à Forest Pooky de réaliser ce petit bijou de folk pop. Je ne vais pas vous faire le détail de chaque titre, aucun intérêt, que dire de plus que les morceaux sont tout simplement beaux. Tristres, gais, courts, longs, rythmés, posés, mais toujours, oui, toujours beaux. Quelques batteries bien senties et des percussions accompagnent parfois les guitares pour donner quelques couleurs, mais l’essentiel est là : des mélodies à tout bout de « chant », des guitares touchantes, on mélange le tout délicatement et on obtient l’album parfait pour chaque occasion de la vie. L’homme sera en tournée dans toute la France cet automne, checkez les dates sur son site : le barbu ne sera jamais loin de chez vous. Et si vous le croisez, dites lui que « Soul Dealer » me file la larme à l’œil. Il se foutra peut être de ma gueule, mais qu’importe, les artistes me font vibrer je vous dis. Ma Femme Ecoute de la Merde webzine par Matt 05 Octobre 2012 http://mafemmeecoutedelamerde.fr/article.php?id=57 Aujourd'hui je vais vous parler du premier album de Forest Pooky, Every Key Hole Has An Eye To Be Seen Through. J'ai décidé de faire très court : c'est nul ! Ne l'achetez pas et n'allez pas le voir en concert !! Quoi ? Je suis pas crédible ? Ben ouais, mais bon, il doit en avoir marre ce grand barbu de lire partout que son album est génial ! Bon ok, soyons sérieux 5 minutes. Forest nous sort là son premier album après un premier EP en mai 2010 (Sel Titled EP) et un single I've been kidnapped by aliens (they cut my hair) plutôt original. Bon pour ceux qui ne le savent pas encore (bande d'incultes ;-)), Forest a aussi officié dans nombre de groupes de Punk Rock (The Pookies, Sons of Buddha, Black Zombie Procession, Opium du Peuple, Annita Babyface and the Tasy Poneys). Bref un parcours musical riche, autant qu'un parcours personnel original pour un gars de l'Ardèche (mais ça on en reparlera avec lui une prochaine fois), qui lui vaut d'être souvent rapproché Tom Gabel d'Against Me!, Chuck Ragan, Frank Turner, Evan Dando des Lemonheads ou encore Glen Hansard. Moi je dirais que Forest Pooky, c'est Forest Pooky et c'est déjà pas mal. Que dire de cet album à part que c'est une énorme claque musicale autant qu'émotionnelle ? Plein de choses ! ^^ Dès la première écoute, on est marqué par plusieurs choses. Tout d'abord la qualité du chant : c'est profond, intense, et si on oublie qu'il a grandi du côté de Washington DC on ne peut qu'avoir cette réaction là : "Quoi c'est pas un ricain ? Il vient d'Ardèche ?". Et on est tantôt transporté par son timbre grave ou par sa capacité à monter dans les aigus. Ensuite, la musique. On a là affaire à un folk ennivrant teinté d'inspirations punk comme on pouvait l'imaginer d'un musicien de son expérience. On alterne donc agréablement entre riffs énervés qui n'auraient pas détonnés dans un de ces projets électriques et mélodies touchantes. Cet album bénéficie aussi d'une orchestration variée. On va donc retrouver sur certains titres Forest seul avec sa guitare, et d'autre avec des musiciens additionnels. Ce choix artistique donne une belle diversité à l'ensemble et permet de varier les morceaux tant en intensité qu'en rythme et en rendu émotionnel. Car c'est bien un point fort de cet album, la qualité des morceaux tient tout autant de la qualité musicale, de la force du songwritting que de l'émotion qui traverse les morceaux. A ce titre, on remarquera les morceaux "Deaf House", "The Darkness Comes", "Soul Dealer", "Hit and Run". Ces morceaux laissent en régle générale une belle place à la qualité du chant de Forest, qui se fait de fait très poignant. Ce sont souvent aussi ces morceaux qui mettent le plus en valeur la justesse des mélodies et du jeu de Forest. Mais bon, n'allez pas réduire cet album à un disque pour dépressif, on trouve aussi quelques perles dont le rythme plus enlevé vous incitera à taper du pied sur le bitume en attendant votre bus. Je parle ici de "Side of the Lane", "My Shrink (has got a lot to deal with)" qui est un tube en puissance (mais est-ce vraiment ce que recherche le bonhomme ?). Et avec tout ça, je me demande si je vais vous parler de mon coup de coeur "Walking around the Block" ? Non. Sinon vous n'aurez plus rien à découvrir. En résumé, achetez son album, allez le soutenir sur sa tournée, ce mec vaut vraiment le détour. D'ailleurs, quand je serai grand je voudrais faire Forest Pooky ! Peter is a lie par the man behind peter 2 août 2012 http://peterisalie.blogspot.fr/2012_02_01_archive.html Il y a des soirs comme ça où l'on se dit qu'on est quand même super bien au chaud, profitant d'un bien bon breuvage faiblement alcoolisé et d'une musique totalement adéquate à l'évènement, comme si l'on était au coin du feu, calme, posé et bien à l'aise, se réchauffant... Le P'tit Bar est bien rempli ce soir. Tant mieux : on accueille Forest Pooky pour un set intimiste qui fait autant plaisir sur le papier qu'en vrai. Hop hop, un compte rendu de la soirée. Petit détail avant de continuer : la "scène" de ce tout petit bar (qui porte très bien son nom pour le coup) est située tout près des toilettes et est en fait une simple banquette pour nous faire profiter du son sans micros ni amplis, à l'ancienne. Autant dire qu'on va autant profiter du son que des gars bourrés. Mais ça fait partie du charme de la soirée, on va pas se plaindre. Kadys Fly est le projet solo du chanteur/guitariste de Poisson Poney, entièrement acoustique et proposant une folk intimiste teintée d'une pointe d'émo-core des années 80-90 et autres styles que je suis incapable de décrire mais qui vous donne autant envie de bouger la tête que de fermer les yeux pour profiter du son. Patrick (de son doux prénom) nous interprète donc des chansons qu'il nous dit avoir composé il y a pas mal d'années déjà et le moins que l'on puisse dire est que... bah c'est super bien. Sérieux. Malgré quelques petites erreurs tout à fait excusables, il faut avouer qu'il se débrouille vraiment bien et qu'on rentre facilement dedans. C'est simple, bien exécuté et bien foutu. Alors s'il te plaît, Patrick, tu vas nous faire plaisir et continuer à bosser ça et nous faire d'autres sets comme ça. Forest Pooky, pour ceux qui ne connaissent pas, est guitariste dans Opium Du Peuple, joue dans Sons Of Buddha (avec son frère Ed de Forest Pooky), il a joué dans The Pookies et d'autres très bons groupes que j'ai totalement oublié (honte à moi, ouais). Bref, du punk/rock bien foutu, que du bon. Et depuis quelques temps le monsieur fait des sets acoustiques dans un registre autant folk que pop/punk donnant un certain cachet à sa musique, alternant la spontanéité du punk avec la sincérité de la folk. Profitant d'un bien bel organe vocal qui couvre totalement les cris des gens bourrés du bar, avec une voix presque rauque et qui colle parfaitement au style, on se laisse emporter dans un set qui mélange autant des compos personnelles (la touchante "Lullabies") que des reprises (rah, "Lifetime Bus Stop" des Unco). C'est rythmé, carré et on sent le bonhomme très à l'aise dans cet exercice. Entre les chansons quelques vannes sont lancées, de quoi se sentir encore plus à l'aise et profiter comme il se doit d'un set que l'on qualifiera de 'achement bien pour résumer assez efficacement. Encore un artiste à voir impérativement en live pour passer un bon moment et historie de se changer la tête entre deux groupes de power-violence. La soirée touche à sa fin assez rapidement malheureusement et l'on aurait bien eu envie de profiter encore un peu plus de cette musique si réussie. A noter que si vous kiffez grave votre boule Forest Pooky vous pouvez l'aider à financer son futur album en faisant un don sur son site. A bon entendeur... La scene bourguignonne 14 mai 2012 http://www.lascenebourguignonne.com/index.php?page=rab-blues-the-fawkes-forest-pooky-deep-inside-dijon---10-05-12 Soirée étudiante mais aussi folk ce jeudi soir au Deep Inside avec l’affiche des Bomb The Gig. Les groupes Rab’blues, The Fawkes et Forest Pooky ont envoyé de la bûche ! Forest Pooky, si ce nom ne résonne pas en vous peut-être que ses autres formations le pourront : Sons Of Buddha, The Pookies, The Black Zombie Procession…Non ? Toujours pas ? Bon et bien il va falloir faire vos recherches les enfants parce que là il y a du lourd. Forest Pooky pour le présenter, c’est un barbu avec des lunettes et une guitare faite main qui parcourt la route en jouant ses chansons punk folk. Forest débute son set dans lequel on retrouvera de très nombreuses musiques de son prochain cd qui sortira à la fin de l’été. Nous avons ensuite droit à Lullabies (musique stylée qui fait référence à la peur du noir), I’ve Been Kidnapped by Aliens (they cut my hair), Rooftops. Lorsque Soul Dealer démarre, impossible de retenir notre joie et de gueuler au point de déconcentrer le pauvre Forest qui cassera quelques cordes à l’occasion. Sessions accordages, dialogues avec le public, bonne ambiance ! On l’accompagne au chant, les Bomb The Gig connaissaient les paroles par cœur je peux vous le garantir. Pendant une chanson, mon pote Luc me fait remarquer : « Fuck ça me fait penser à du Dave Grohl ! ». Forest sourit (il entend tout !) et termine son set avec une reprise de Samiam - Capsized dont le public saura faire honneur. www.forestpooky.com Une belle soirée punk folk’n’blues qui se termine en beauté. Pour avoir raté Forest Pooky au Deep la première fois, j’étais bien content de pouvoir chanter ses refrains à tue-tête à côté des Fawkes et de la Foutrack Factory team. Addictif webzine par Guillaume Circus 20 juillet 2010 http://www.addictif-zine.com/accueil/item/1967-forest-pooky-debut-ep “Debut EP” (Production 386) Encore un barbu qui délaisse un moment ses projets électriques pour prendre sa guitare en bois et envoyer des ballades folk. Ca peut commencer à lasser à la longue, sauf que quand c’est une des plus belles voix, si ce n’est la plus belle voix du circuit punk rock français qui s’y colle et bien on s’y intéresse de plus près. Fort de ses précédentes expériences scéniques en solo, Forest (au CV encore plus impressionnant que son corps bien charpentier : Pookies, Sons Of Buddha, Black Zombie Procession, Annita Babyface & The Tasty Poneys, Opium Du Peuple) franchit donc le pas d’une première étape discographique avec ce petit EP. Petit, ok, il n’y a que trois titres mais costaud ! Pas besoin de plus pour voir le talent qui se dégage de ce solide gaillard, aussi bien au niveau de la composition que de l’interprétation.Ca démarre fort avec le poignant et émouvant ”Rooftops” (mon morceau préféré), suivi de ”Lullabies” pour finir avec le très calme ”Three weeks playing dead”. Oui parce qu’ici la folk de Forest n’est pas punk ou légère pour un sou. On est loin de l’aspect fun du titre ”I’ve been kidnapped by alien (they cut my hair)”, dont la vidéo pouvait traîner sur le net. Elle est ici plus mature, plutôt du genre mélancolique et davantage travaillée. Les morceaux font tous dans les 4min30 avec quelques arrangements, instruments en plus rajoutés ici et là. Sur le cd il s’excuse de ne pas l’avoir masterisé car ça coutait trop cher mais ça ne s’entend pas tant que ça. De toutes façons le mix est bon, avec la voix bien mise en avant et ça aurait été un crime de ne pas le faire ainsi. Il y a juste le son du cajõn sur ”Lullabies” que je trouve un poil cheap (genre batterie bontempi).Très chouette EP en tout cas. Maintenant la machine est lancée et comme Forest n’a pas peur de prendre la route, vous devriez prochainement le voir passer par chez vous. Foncez sans hésitation. |
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